
L'ego peut s'immiscer à tout moment sur la voie de la spiritualité. Il prend différents aspects pour éviter le face à face avec la peur du vide.
L'ego, création de la pensée s'attache à toutes sortes de choses - idées, personnes, souvenirs et projections pour remplir le vide intérieur. Il a besoin d'être en relation avec un auditoire pour se nourrir. Il apprécie même les altercations vives parce qu'elles lui donnent le sentiment de vivre intensément, d'être plein.
Penser c'est exister, ne pas penser c'est ne pas être, selon les lois de l'ego !
Si on observe le mode de pensée, on constate qu'il est fragmentaire, qu'il ne voit pas la totalité. Alors l'ego l'imagine. Cette séparation entre 'ce qui est' - la réalité telle qu'elle est, et 'ce qui devrait être' - la projection de l'idéal que l'humain imagine et désire, provoque toujours le conflit entre une personne et un objet ou une personne et une autre personne, et est une perte d'énergie.
Si l'humain sur la voie spirituelle a souvent bien assimilé le fait qu'il ne pouvait pas trouver réponses à son mal-être en restant attaché à ses anciennes croyances et idéologies, il n'en reste pas moins que tant qu'il n'aura pas fait face à sa peur du vide, il sera toujours aux prises avec son Maitre Penseur, l'ego.
Une fois accepté le détachement des conditionnements instruits par la famille, les religions, les politiques, les enseignants, etc... on peut observer que l'ego trouve de nouvelles images auxquelles s'identifier dans la sphère spirituelle.
Celles-ci peuvent prendre la forme d'un enseignement ou d'un enseignant spirituel, d'un archétype, d'une hallucination visuelle ou auditive, etc... et ne sont que de nouveaux attachements, de nouvelles images qui se sont immiscées dans le mental.
Le risque à ce stade est de s'identifier à elles, aussi séduisantes et gratifiantes puissent-elles paraitre, pour l'ego!
Car l'ego joue ici encore avec le besoin de réussir sa vie en devenant cette fois-ci non plus un docteur, un artiste, un bon mari, une femme libérée, mais une personne spirituelle.
Il alimente la quête de soi de toutes ses nouvelles exigences et de tous ses nouveaux fantasmes ! Il demande à l'humain de déployer d'énormes efforts pour correspondre à des modèles, pour les imiter, les copier et l'enferme dans l'illusion, encore et encore.
Remplacer une image par une autre image reste un attachement, une prison psychologique !
On peut constater qu'une personne prise au piège de l'ego spirituel vit encore des sautes d'humeur. Ses préoccupations ont changé de pôle d'intérêt mais ses émotions sont toujours vives, animées par des pensées qui la rendent joyeuse un jour si son désir est contenté, triste le lendemain si son désir est déçu.
Toujours malmenée par la dualité désir/souffrance, elle traverse des crises identitaires. Sur la défensive, elle cherche à se prouver et à prouver aux autres que ses trouvailles font sens. Conflits intérieurs et conflits extérieurs font rage jusqu'à ce que la Présence à soi éclaire l'illusion des 'images de soi'.
Car personne n'a besoin d'images pour être.
S'étant Identifié au mental, l'humain est devenu le pantin des pensées et des images que l'ego individuel et collectif construit et anime. Il s'est laissé manipulé par une vérité tronquée, a perdu le sens profond de l'existence, cause de son désespoir qui se manifeste par toutes sortes de dépendances.
Demander au mental de résoudre un problème qu'il a créé est une tentative bien vaine puisque le ver se cache dans la pomme. Ce serait comme demander à quelqu'un de scier la branche sur laquelle il est assis. Einstein disait à ce propos : 'Un problème créé ne peut être résolu en réfléchissant de la même manière qu'il a été créé.' Il faut se résoudre à cet état de fait, la pensée ne peut débarrasser l'humain de ses dépendances, et faire intervenir une autre force, celle de la conscience.
La conscience au service de la libération
Si une vieille image de soi apparait ou une nouvelle image est créée, la conscience qui n'appartient pas au mental conditionné reconnait l'illusion de l'image et libère l'humain de son identification.
Par le simple jeu de l'observation, la conscience voit le conditionnement - croyance, dépendance, attitude, etc... et fait le vide. Plus l'humain voit, plus la conscience grandit, plus le mental se calme jusqu'à devenir silencieux!
Pour vivre libre, il suffit donc d'être attentif et d'accueillir tous les schémas mentaux qui montent, d'en prendre conscience et de les laisser couler sans se juger, sans se battre, sans s'en vouloir, sans se réprimer.
La vie se déroule à travers les humains naturellement. C'est cet état naturel que chacun est invité à retrouver.
L'ego, création de la pensée s'attache à toutes sortes de choses - idées, personnes, souvenirs et projections pour remplir le vide intérieur. Il a besoin d'être en relation avec un auditoire pour se nourrir. Il apprécie même les altercations vives parce qu'elles lui donnent le sentiment de vivre intensément, d'être plein.
Penser c'est exister, ne pas penser c'est ne pas être, selon les lois de l'ego !
Si on observe le mode de pensée, on constate qu'il est fragmentaire, qu'il ne voit pas la totalité. Alors l'ego l'imagine. Cette séparation entre 'ce qui est' - la réalité telle qu'elle est, et 'ce qui devrait être' - la projection de l'idéal que l'humain imagine et désire, provoque toujours le conflit entre une personne et un objet ou une personne et une autre personne, et est une perte d'énergie.
Si l'humain sur la voie spirituelle a souvent bien assimilé le fait qu'il ne pouvait pas trouver réponses à son mal-être en restant attaché à ses anciennes croyances et idéologies, il n'en reste pas moins que tant qu'il n'aura pas fait face à sa peur du vide, il sera toujours aux prises avec son Maitre Penseur, l'ego.
Une fois accepté le détachement des conditionnements instruits par la famille, les religions, les politiques, les enseignants, etc... on peut observer que l'ego trouve de nouvelles images auxquelles s'identifier dans la sphère spirituelle.
Celles-ci peuvent prendre la forme d'un enseignement ou d'un enseignant spirituel, d'un archétype, d'une hallucination visuelle ou auditive, etc... et ne sont que de nouveaux attachements, de nouvelles images qui se sont immiscées dans le mental.
Le risque à ce stade est de s'identifier à elles, aussi séduisantes et gratifiantes puissent-elles paraitre, pour l'ego!
Car l'ego joue ici encore avec le besoin de réussir sa vie en devenant cette fois-ci non plus un docteur, un artiste, un bon mari, une femme libérée, mais une personne spirituelle.
Il alimente la quête de soi de toutes ses nouvelles exigences et de tous ses nouveaux fantasmes ! Il demande à l'humain de déployer d'énormes efforts pour correspondre à des modèles, pour les imiter, les copier et l'enferme dans l'illusion, encore et encore.
Remplacer une image par une autre image reste un attachement, une prison psychologique !
On peut constater qu'une personne prise au piège de l'ego spirituel vit encore des sautes d'humeur. Ses préoccupations ont changé de pôle d'intérêt mais ses émotions sont toujours vives, animées par des pensées qui la rendent joyeuse un jour si son désir est contenté, triste le lendemain si son désir est déçu.
Toujours malmenée par la dualité désir/souffrance, elle traverse des crises identitaires. Sur la défensive, elle cherche à se prouver et à prouver aux autres que ses trouvailles font sens. Conflits intérieurs et conflits extérieurs font rage jusqu'à ce que la Présence à soi éclaire l'illusion des 'images de soi'.
Car personne n'a besoin d'images pour être.
S'étant Identifié au mental, l'humain est devenu le pantin des pensées et des images que l'ego individuel et collectif construit et anime. Il s'est laissé manipulé par une vérité tronquée, a perdu le sens profond de l'existence, cause de son désespoir qui se manifeste par toutes sortes de dépendances.
Demander au mental de résoudre un problème qu'il a créé est une tentative bien vaine puisque le ver se cache dans la pomme. Ce serait comme demander à quelqu'un de scier la branche sur laquelle il est assis. Einstein disait à ce propos : 'Un problème créé ne peut être résolu en réfléchissant de la même manière qu'il a été créé.' Il faut se résoudre à cet état de fait, la pensée ne peut débarrasser l'humain de ses dépendances, et faire intervenir une autre force, celle de la conscience.
La conscience au service de la libération
Si une vieille image de soi apparait ou une nouvelle image est créée, la conscience qui n'appartient pas au mental conditionné reconnait l'illusion de l'image et libère l'humain de son identification.
Par le simple jeu de l'observation, la conscience voit le conditionnement - croyance, dépendance, attitude, etc... et fait le vide. Plus l'humain voit, plus la conscience grandit, plus le mental se calme jusqu'à devenir silencieux!
Pour vivre libre, il suffit donc d'être attentif et d'accueillir tous les schémas mentaux qui montent, d'en prendre conscience et de les laisser couler sans se juger, sans se battre, sans s'en vouloir, sans se réprimer.
La vie se déroule à travers les humains naturellement. C'est cet état naturel que chacun est invité à retrouver.